Wednesday, December 14, 2011

Gala de Noël de la Chaîne des Rôtisseurs

Le 1er décembre dernier avait lieu au Baccara, restaurant phare du Casino du Lac Leamy, le gala de Noël de la Chaîne des Rôtisseurs. C'est un peu une tradition de tenir dans ce restaurant le repas de Noël, qui clôt les événements de l'année. Cette année était aussi l'occasion d'accueillir la nouvelle équipe et surtout le nouveau bailli de la Chaîne, monsieur Pierre Delage qui remplace monsieur Pierre Charbonnier qui, appuyé par madame Marie-Madeleine Legendre, a assumé ces fonctions pendant près de 40 ans. Nous disons bravo au premier et remercions chaleureusement le dernier.






Le repas qui a été servi était certainement d'occasion en ce sens que c'était une façon extraordinaire de souligner le dévouement de monsieur Charbonnier pendant toutes ces années et en même temps de souhaiter la bienvenue à monsieur Delage. En guise d'apéritif, un mousseux de la maison Mumm, Cuvée Napa de Californie nous était servi. Ce fut un plaisir soyeux d'en prendre plus d'un verre avec les nombreuses bouchées exquises qui nous annoncaient un repas d'une intense gastronomie! Parmi les bouchées offertes, je note les huitres fraîches agrémentées de deux ou trois gouttes de scotch déposées par une pipette et des sushis d'OPA souppoudrés de caviar.


L'amuse bouche était un pétoncle rôti déposé sur une mousseline de haricots coco au citron confit et salsa aux oranges sanguines. La purée d'haricots, qui aurait été parfaite si un peu plus légère, étaient onctueuse et révélait une pointe de piment en fin de bouche. La salsa ajoutait de la fraîcheur au plat.

Ce plat était suivi par une terrine persillée de foie gras de canard et de homard accompagnées de coings rôtis au miel de châtaigne. Le foie gras avait une texture fine et douce qui se mariait très bien aux coings et au miel, lesquels ajoutaient une belle complexité à l'ensemble. Je ne me plaindrai jamais de manger du homard, mais il était en second plan dans ce plat dont l'attrait principal était le foie gras. Cela demeurait un plat fort élégant. Le vin servi était un Pinot Gris d'Alsace Bux, 2008 de la maison Dirier-Cadé. Un beau vin aux aromes de fleur d'oranger qui enrobait bien les papilles gustatives. Son acidité et sa minéralité lui donnait une belle fraicheur.

Le plat suivant était un velouté de betterave d'un rouge festif. Le petit roulé, façon "spring roll" qui l'accompagnait était délicieux. Servi bien chaud, il était croustillant et farci de chorizo de lapin et de fromage de chèvre. Il était accompagné d'un Pinot noir 2009 de Baden, Avensburg en Allemagne. Au premier nez, notre voisin d'en face lui conférait une odeur d'écurie et pour ma part je sentais aussi ce relent animal mais je percevais aussi l'odeur de pain grillé. La sommelière, lorsqu'elle s'approcha pour nous décrire le vin parla plutôt de la senteur de la terre mouillée qu'on vient de remuée. Effectivement, une fois l'explication fournie et le nez dans le verre, nous avons tous reconnu ce que Danielle venait de nous décrire. En bouche, je l'ai trouvé très "clean", direct et de bon goût.


Comme prochain plat, un morceau de morue charbonnière saisie à la poële était servie avec un ravioli au jaune d'oeuf sur une crème mousseuse au champignon sauvage. Au premier coup de fourchette, le jaune se répandait sur le plat et s'intégrait bien aux autres saveurs. Le pairage avec un Chardonnay 2009 de la vallée de Napa de la maison Stags' Leap en Californie était particulièrement réussi. Un vin blanc, gras en bouche, d'une belle rondeur accompagnait à souhait ce délicieux plat.

Un granité de poire et de son eau de vie était spectaculairement servi sur des barquettes individuelles en glace décorée d'une chaîne de glace également en hommage à la Chaîne des rôtisseurs. Une petite lumière était caché dans la glace donnant des reflets bleus.

Le deuxième plat principal étant une joue de veau braisée et laquée auquel était joint une croquette de jarret, le tout étant servi sur une purée de topinambour. Des petits morceaux de truffe pimentaient l'assiette. Ceci était servi avec un gratin "à la dauphinoise" de céleri rave et de yams. Les saveurs étaient intenses et s'intégraient bien les unes aux autres. Cet automne, je découvre avec ravissement le topinambour qui ajoute une belle intensité aux plats sans prendre le dessus du plat. Le vin était un Barbera d'Alba 2008 de la maison Cascina Cucco. Ce vin tombait parliculièrement bien dans ma palette de goût. Il était charnu sans être trop tanique, il enrobait bien la bouche sans être trop alcoolisé ou confituré. Les saveurs de fruits noirs faisaient place à une finale aux saveurs de réglisse. Le vin rendait justice à l'intensité des saveurs du plat.

Le premier dessert était une sucette au chocolat et citron vert. La sucette composée de mousse au chocolat recouverte de ganache de chocolat noir était déposée sur un lit de crème anglaise. Goutée séparément, la crème anglaise goûtait la bonne crème anglaise assez sucrée soupoudrée de flocons d'or à laquelle le citron vert apportait une certaine fraîcheur. Le mariage avec la sucette changeait le goût de la crème anglaise qui perdait son côté sucrée. La saveur de citron vert se révélait encore plus au contact du chocolat.




Le dessert principal était un petit pot de crème à la pistache sur laquelle était déposé un petit baba qui séparait le sorbet à la mandarine qui était recouvre d'espuma à l'ananas. J'ai abandonné la crème à la pistache à mon voisin pour me concentrer sur le sorbet à la mandarine qui avait une saveur intense et rafraichissante. Un Jurançon 2008 du Château Joly accompagnait le tout. Ce dernier était fruité, légèrement sucré et très limpide.

Les mignardises, dont un excellent chocolat à la cannerberge, venait conclure ce grandiose repas qui était l'oeuvre des chefs Denis Girard et Serge Rourre accompagnée de leur brigade de 12 personnes.

Le service, à la foi cordial et professionnel, sous la direction du maître d'hôtel Sylvain Sabourin était assuré par une autre brigade de 12 personnes. La sommelière, Danielle Dupont semblait toujours ravie de répondre à nos questions et d'expliquer ses choix de vin.

Le Baccara a été à la hauteur de sa réputation et s'est révélé une excellente façon de souligner le règne de monsieur Charbonnier et les fêtes de fin d'année.

Rédigé par France avec quelques commentaires sur les vins de la part de Luc, mon ami Raisin!

Friday, December 9, 2011

A la découverte de nouveaux restaurants!

Par nouveaux j’entends bien que c’est ma première visite à ces restaurants même s’ils existent depuis quelques années! Dans les deux cas, on me demande de choisir des restos pour des repas d’affaires. Lorsque ces opportunités se présentent, je recommande habituellement des valeurs sures que j’ai bien apprécié dans le passé. Je ne sais pas si c’est l’aventure des 2 Raisins qui me rend plus téméraire mais je décide plutôt de choisir des endroits que je ne connais pas mais qui possèdent déjà une certaine notoriété!

Le premier est le Murray Street Kitchen. Un restaurant qui se spécialise dans les produits de viandes. Situé dans une vieille maison du Marche-By, l’ambiance intérieure est décontracte et très organique. Aucun flafla!


Pour débuter, nous avons une assiette d’ailes de canard. Les ailes avaient plutôt l’air de pilons. En tout cas, ça n’avait rien à voir avec des ailes de poulet. Beaucoup plus grosses et plus charnues, les ailes étaient recouvertes d’une bonne couche de sauce BBQ légèrement relevée! Nous avons grandement savouré notre aile. La viande était tendre et goûteuse.

Comme plat principal, mes amis avaient choisi un morceau de bœuf servi saignant, assis sur une préparation patates et bacon. C’était à se garocher par terre tellement c’était bon….oui j’ai pigé dans leur assiette! Pour ma part, j’avais choisi un effiloché de porc compressé servi avec nouilles allemandes et un bouillon. C’était savoureux mais rien à comparer à l’assiette de mes amis! Comme dessert nous avons partagé un pâté aux pommes servi avec un caramel chaud et de la crème fraiche. My god, ça aussi c’était écœurant!
Comme breuvage nous avons pris une bière locale avec les ailes de canard et avec le repas nous avons choisi un pinot noir américain d’importation privée. Je ne me souviens plus du nom mais il avait une consonance française! Le resto possède une carte des vins assez impressionnante! C’est bon, allez-y!

Le second restaurant était le Wellington Gastropub. Comme le nom l'indique, vous le trouverez sur Wellington, au 2e étage d'un édifice sans prétention. Une fois à l'intérieur, vous avez l'impression d'un pub dépareillé. Les tables rudimentaires sont entourées d'une variété de vieilles chaises en bois qui ont un côté cuisine antique de nos arrières grand- mères! Le personnel est difficilement identifiable; ils ressemblent tous à des clients!


Le menu du lunch est très limité alors c'est facile de faire un choix. Pour ma part, je prends, comme entrée, une salade du marché pendant que mes collègues choisissent le potage pomme et patates. Je dois dire que la laitue utilisée était d'une rare tendreté. La laitue était combinée à une petite quantité de noix et de fruits séchés, le tout légèrement arrosé d'une vinaigrette. J'me suis dit en la mangeant que c’était la meilleure salade que j'avais eu dans un resto! C'est plutôt rare qu'on dit cela d'une simple salade! Mais la laitue était tellement fraiche!
Comme repas principal nous avons tous sélectionné l'omble chevalier à l'exception d'une personne. Le poisson poêlé et fini au four était servi dans un bol sur un lit de mais, fèves noires, poivrons rouges et bacon. Sur la peau du poisson, une sauce maison qui, une fois mélangé aux légumes donnait un super goût au poisson! C’était bon jusqu'au dernier grain de mais! Pour accompagner le repas nous avions choisi un Pétale d'Osoyoos 2007. Le vin a plu à tous les convives. Les desserts se limitaient à un gâteau chocolat expresso servi avec crème fraiche et sauce aux noix caramélisés ou un trio de gelato. Nul besoin de dire que la plupart ont pris le gâteau qui même s'il avait l'air anodin était simplement délicieux. J'en aurais mangé un 2e morceau! Nul doute que tous ont grandement apprécié leur repas.


La nourriture était simple mais raffinée, réconfortante et gouteuse. Je dois aussi souligner que le service était très professionnel et attentionné. J'en étais surpris parce les serveurs avaient plutôt l'air d'une gang d’étudiant qui viennent de jouer une partie de pool! Un retour assuré pour essayer le menu du souper.

Luc

Wednesday, November 30, 2011

Domus, toujours aussi bon!


Le weekend dernier, j’avais donné rendez-vous à quelques amies sur le Marché By à Ottawa au restaurant Domus pour le brunch. Cette visite à l’un de mes restos favoris à Ottawa vaut un petit article dans le blog des 2 Raisins.

Avant de parler de Domus, je vous donne le secret des meilleures olives au monde!!!!! Je les ai trouvées, il y a quelques années chez Luciano sur la rue Preston à Ottawa. Des grosses olives vertes comme la couleur d’un gazon luxuriant. Les olives charnues et fermes de la marque Lena n’ont rien à voir avec les olives vinaigrées que l’on retrouve sur les tablettes des supermarchés ou les bacs des sections en vrac. Les olives Lena sont italiennes, importées au Canada et empaquetées dans une saumure légère. Aucun goût salé ou vinaigré, seulement la tendre saveur du fruit! Ce n’est pas rare de ronger le noyau pour s’assurer que celui-ci est départi de toute chair. Aujourd’hui je les retrouve à la Bottega Nicastro sur le Marché By ou, toujours, chez Luciano. Les gouter c’est les adopter! C’est certain!













J’aime beaucoup Domus parce que la cuisine est contemporaine, les produits proviennent, pour la plupart, de producteurs locaux et chaque plat est un assemblage de saveurs inhabituel.

En attendant l’arrivée des amies, j’ai mangé du pain maison avec une huile aux bleuets. J’en ai pris à plusieurs reprises de cette huile et je l’ai laissé imbiber complètement dans le pain. C’était succulent! Un bol de café au lait a accompagné ce prélude.

Après que tout le monde soit arrivé, à l’heure! Nous avons commandé d’un menu anglais seulement (le seul reproche qu’on peut faire au resto puisque le service était bilingue et attentionné). J’ai pris un potage patates et pommes avec quelques petits morceaux de bacon, crème fraiche et un filet d’huile de ciboulette. Super velouté, savoureux et luxueux.
Comme plat principal, deux œufs cuits à la perfection chevauchent de bons gros morceaux de saucisses de canard, une sauce à la viande d’un côté du bol, de l’autre, un ketchup maison aux fruits puis une mousseline de patates et pour finir le tour des saucisses, un feuillage vert cuit. Comme d'habitude j'ai pris quelques bouchées dans les assiettes de mes amies, idée d'apprécier les autres plats. J'ai particulièrement bien aimé les tranches épaisses de pain doré servi avec une compote de pommes et un coulis à saveur d'érable.

Je ne suis jamais déçu chez Domus!

Luc

Monday, November 14, 2011

Les 2 Raisins s'élancent!

C'est vraiment parti!

Sous le signe de la convivialité, des retrouvailles, de l'amitié, de la bonne bouffe et, évidemment, du bon vin, la soirée de lancement des 2 Raisins fut un grand succès!













Amis, famille et amateurs de vin, se sont donnés rendez-vous le 11 novembre dernier pour saluer le départ de notre nouvelle entreprise d'importation de vins! Les 2 Raisins ont acceuilli plus de 80 personnes à une dégustation des Rossos di Montalcino de la maison toscane Querce Bettina.Comme nous le souhaitions, ce fut l'occasion de belles rencontres pour nous et nos invités qui semblent avoir eu bien du plaisir.




















La soirée s'est poursuivie bien au delà du 5 à 7 initialement prévu. Vers 21h30, assis dans les fauteils de la Sporthèque, France et moi avons pris quelques minutes pour discuter de la soirée. Nous étions ravis de la super belle énergie positive qui se dégageait de la soirée. Nous avons ressenti beaucoup d'engouement, d'appui et d'encouragement de la part de nos convives pour les 2 Raisins. Le nom empreint d'humour semble faire l'unanimité!






Les Rossos de Querce Bettina ont été grandement appreciés: Le 2006 avec son parfum de fruits rouges et sa rondeur en bouche était servi à tous. Ce vin etait accompagné de fromages, de charcuteries, de pain et de fruits. Vers la mi-soirée, après notre brève allocution de circonstance, nous avons demandé à nos invités de déguster le 2007 et le 2008, et d'identifier le vin qu'ils préféraient. Le 2007 fut le gagnant mème si le 2008 a cumulé aussi un bon nombre de votes!
Nous passerons sous peu une commande de Rosso 2007 qui sera disponible en importation privée en 2012. Possiblement que nous allons commander aussi quelques caisses de 2008.


























France et moi désirons vous remercier d'être venus nous encourager et de nous avoir transmis votre énergie positive.

Les 2 Raisins s'envoleront en janvier pour la Toscane afin de recruter quelques autres viticulteurs interessés à exporter au Quebec. N'hésitez pas à nous faire part des caractéristiques des vins qui vous intéresseraient (par ex.: rouge, blanc, mousseux, fourchette de prix, terroir, millésime).

Luc et France





Wednesday, November 9, 2011

Vous êtes allés en Italie pour fêter vos 50 ans!

J’ai récemment reçu des amis qui revenaient d’un magnifique voyage en Italie pour souligner leurs 50 ans! Il faut dire que je leur ai donné un coup de main pour l’organisation de leur voyage. Ils ont fait un itinéraire similaire à celui que nous avons fait en 2009 : Rome, la Côte Amalfitaine, Venise, Florence et la Toscane. Nous avons longuement discuté du voyage, de la beauté du paysage, des gens qu’ils ont rencontré, des lieux qu’ils ont visités, des endroits à explorer lors d’un prochain voyage, des vins qu’ils ont bus et des pâtes qu’ils ont dégusté! Enfin la soirée fut très plaisante!

Pour souligner leur voyage et pour accompagner nos discussions, j’avais préparé un repas aux influences italiennes.


A leur arrivée, après la bise habituelle et quelques paroles de circonstance, nous nous sommes attablés au salon devant une table remplie de fromages italiens et de quelques pâtés. Christine, Daniel et moi étions à genou devant ce petit festin. Pour accompagner ces amuse-bouche, Daniel et Christine avaient apporté un délicieux Champagne de la maison Roederer. Après une heure de causerie, de grignotage et de champagne, nous sommes passés à table.





Primi piatti : Agnoletti à la courge musquée avec une sauce crémeuse aux poireaux et au proscuitto. J’ai choisi pour accompagner ce plat un vin blanc Antinori Cervaro Castello della Sala 2006. Christine a répété à plusieurs reprises que c’était le meilleur vin blanc qu’elle avait bu. Effectivement, il était très bon, élégant et suave avec des notes boisées et caramel, mais le tout soutenu par une bonne acidité. Nous l’avons apprécié jusqu'à la dernière goute.





Piatti principale : Roti de filet de bœuf en croute nappé d’une sauce au poivre servi avec racines rôties et asperges. J’ai pensé qu’un bon brunello ferait l’affaire alors j’ai sorti de la cave un Poggio Antico Riserva 2000 que j’ai laissé respirer pendant 4-5 heures avant de servir. Le bœuf était servi médium-saignant. Le brunello allait à merveille avec le repas. Les relents de fruits rouges ont laissé éventuellement place aux notes animales et aux épices. Les tannins se sont estompés rapidement pour nous offrir un vin tout en velours.

La soirée s’est terminée par une longue discussion sur le sens de nos 50 ans et le besoin croissant d'un équilibre de vie! Une conversation philosophique encouragée par la bonne bouffe, le bon vin et la bonne compagnie!

Wednesday, October 26, 2011

Venez goutez au Rosso di Montalcino de Querce Bettina

Chers amis

Nous aimerions vous inviter au lancement officiel de notre entreprise le 11 novembre 2011 de 17h00 à 19h00 à la Sporthèque de Gatineau située au 72, rue Jean-Proulx à Gatineau.

Ce sera l'occasion pour vous de mieux connaître l'entreprise et de découvrir notre premier produit offert en importation privée: Rosso di Montalcino de Querce Bettina. Ce sera surtout un événement convivial où vous pourrez sympathiser avec d'autres amateurs de vins et de bonne chair.

Si vous connaissez des personnes qui pourraient être intéressées à connaître nos produits, veuillez leur transmettre cette invitation. Puisque le nombre de place est limité, nous vous serions reconnaissants de nous confirmer votre présence le plus tôt possible en écrivant à luc@les2raisins.com .

Au plaisir de vous voir le 11 novembre et de vous faire goûter notre vin.

France et Luc
Les 2 Raisins

Sunday, October 2, 2011

Souper avec la Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs


« La Chaîne des Rôtisseurs est une organisation gastronomique internationale dont l'objet est de promouvoir l'art de la cuisine et l'art de la table en stimulant l'esprit de camaraderie qui règne quand on se réunit autour d'une bonne table pour partager les plaisirs d'un repas fin accompagné de bons vins. Les origines de la Chaîne telle que nous la connaissons aujourd'hui remontent à 1950, mais ses traditions et usages datent du temps des anciennes guildes de rôtisseurs, "Les Ayeurs", quand la Corporation des Rôtisseurs fut constituée en 1248 par Saint Louis, Roi de France. » (tiré du site internet de la Chaîne).

A Ottawa, la Chaîne collabore avec les chefs et propriétaires de certains restaurants pour organiser des repas spécialement conçus pour ses membres. Le jeudi 29 septembre, 2011, nous avons participé au repas qui avait lieu au restaurant Perspectives de l’hôtel Brookstreet à Kanata. Les membres de la Chaîne possèdent des connaissances solides en gastronomie et en sommellerie. Ils sont habitués à bien manger et prennent leur nourriture au sérieux, sans toutefois se prendre eux-mêmes au sérieux. Ils sont des commensaux de très agréable compagnie avec qui il fut fort agréable de partager les plaisirs de la table et d’en parler.

Nous étions reçus par une coupe de Crémant d’Alsace Brut du Domaine Paul Zinck et les bouchées (« entrée en matière ») suivantes :
Gazpacho aux tomates fumées et crevettes mouchetées, Feuilleté de Riopelle sur une frisée à la vinaigrette de bacon, Tartare de bison sur crouton de pain écossais, Poitrine de caille croustillante et son chutney aux ananas. Cette dernière bouchée était particulièrement réussie. Le contraste entre le chaud de la volaille et le froid du chutney de même que les différences de texture rendaient le tout très agréable en bouche. Le crémant, tout en douceur, accompagnait bien cette entrée en matière.

Nous sommes par la suite passés à table dans une partie du restaurant réservée pour l’événement. Le personnel, tant la brigade de cuisine que celle de service, était aux petits soins avec nous. De toute évidence, recevoir la Chaîne des Rôtisseurs était un événement spécial pour eux. Ils savaient qu’ils avaient affaire à des connaisseurs qui n’en étaient pas à leur première expérience gastronomique. Ils voulaient à la fois impressionner et faire plaisir. Le chef de cuisine (Kyle Chrisofferson, qui avait conçu l’essentiel du repas) venait nous présenter chaque plat en compagnie du sommelier (Rene Wallis).

L’amuse bouche était un « Tortellino de lapin braisé servi sur une purée de céleri rave et son jus réduit ». La purée servait de sauce au tortellino, lequel était fort goûteux. Les saveurs fines des ingrédients principaux n’entraient pas en compétition et constituait un mariage très heureux.

Le second plat était des « Rillettes de canard et de foie gras, ficelles briochés, gelée aux mûres et crumble de pistache » étaient servies avec un Ratafia 2005 (Penisula Ridge, VQA, Péninsule du Niagara). La tranche de foie gras était enroulé de rillettes, ce qui nous laissait le choix de manger les deux séparément ou encore ensemble. Le crumble de pistache n’ajoutait pas au plat lequel était autrement excellent. Le Ratafia, aux saveurs subtiles de fruits tropicaux confits, complétait et enrobait à merveille chaque bouchée de cette rillette. (Le Ratafia est un vin liquoreux dont le goût et la technique de fabrication s’apparente au Pineau des Charentes.)

Le plat qui suivait, « le homard poché au beurre, gnocchi maison, chanterelles, asperges et truffes « a été le clou de la soirée. Le chef retire les pattes et la queue du homard encore vivant et fait confire ces morceaux dans un chaudron rempli de beurre fondu. Cette technique rend la chair du homard plus délicate et savoureuse qu’avec la cuisson à grande eau traditionnelle. Ceci est particulièrement vrai pour la queue qui était d’une très grande tendreté. Et la viande ne devient pas grasse malgré tout ce beurre. Le meilleur homard que je n’ai jamais mangé. Le goût de la truffe prenait par contre trop de place et cette dernière aurait pu être utilisée plus subtilement. Le vin qui nous fut servi était un Chardonnay 2008 (Waterstone Vineyards, Cameros, Napa VA). Un vin élégant, limpide, aux arômes et aux saveurs légèrement citronées.

Après un granité aux bleuets et au kirch, on nous a servi le plat principal « Trio d’agneau : tomahawk d’agneau de l’Ontario (ressemble à un carré d’agneau), ris de veau sautés, épaule braisée, mousseline de chou-fleur, nectar au poivron rouge sauce merquisa ». Le morceau du plat qui étonnait était l’épaule braisée qui avait été effilochée et compacté en un carré, légèrement pané et frit (le tout ressemblait à une fondue parmesan). Le contraste de texture entre la friture légère et croustillante et la viande braisée était intéressant en bouche et la sauce merquisa relevait très bien le tout. Par ailleurs, on aurait pu se passer du ris qui n’ajoutait pas à la composition du plat et ajoutait une lourdeur inutile. Avec ce plat, nous avons bu un Châteauneuf-du-Pape 2006, Domaine Pierre André, Rhône. Mis en carafe plusieurs heures avant le repas, ce chateauneuf était souple en bouche. Le côté minérale n’enlèvait aucunement aux fruits rouges très présents en bouche.

Le dessert était un trio composé de « Panna cotta aux effluves de basilic et citron, miroir de fruit de la passion, pain d’épices en beignet et glace aux deux chocolats et framboises ». Il était un peu ardu d’aller chercher la panna cotta dans sa petite verrine en plastic. Cela ne permettait pas de goûter adéquatement au mélange de saveurs. Le basilic prenait trop de place au détriment du citron et du fruit de la passion. Le pain d’épice qui était en fait une pâte à beigne traditionnelle épicée était servi chaud. Craquant et Léger, il fondait dans la bouche. Les épices était utilisées subtilement et rehaussait ce dessert de notre enfance. La glace était impeccable, tout en douceur et onctuosité. Un vin de glace 2010 (Vidal, Peller Estates, VQA, Péninsule du Niagara) était servi avec l’assiette. Ce vin était un pur bonheur en bouche.

Finalement, pour celles et ceux qui avaient encore faim ou encore qui étaient vraiment gourmands, des macarons étaient présentés en mignardises.

Une soirée exquise, tant par la compagnie que par les plats dont nous nous sommes régalés!

France

Saturday, September 10, 2011

Pâtes, vins et Buddha bar!

Monsieur Soleil est toujours de la partie mais madame Chaleur a diminué son intensité. Aujourd'hui à peine 100 degrés! Les parties de golf sont très agréables. Au moment d’écrire ces lignes, nous avons joué 3 parties. Une partie à chacun des parcours suivants : Indian Springs, PGA West Jack Nicklaus Course et le PGA West Mountain Course. Des pars mais aussi des triples alors des parties en dents de scies pour moi mais Elise et Jean-guy connaissent de très bonnes journées!



Hier soir nous avons mangé Spaghetti amatriciana aux boulettes de viandes concocté par le chef Jean-Guy! Ce repas était accompagné de trois vins. Oui trois vins! Le Chardonnay en apéro et deux pinots noirs avec le repas et en soirée! Le Spaghetti était vraiment goûteux avec plein de saveurs : bacon fumé, poivron rouge, tomates, ail et oignons! Un vrai délice!

Le Chardonnay Sonoma 2008 de Lewis est un vin blanc puissant, à prendre en mangeant. Au premier nez, boisé et senteur de poire et melon. En bouche, le boisé prime mais le vin est souple et rond. Une finale persistante.

Le premier Pinot, le Sequana 2008 de Santa Lucia a un nez boisé avec des notes de caramel et de moka. En bouche, on y retrouve le boisé, le caramel mais aussi des cerises. Un vin ayant une bonne acidité, une bonne longueur et les tannins souples. Des 2 pinots consommés ce soir, celui-ci fut le meilleur! Plus complexe en bouche.

Le second Pinot, de la maison Beaux frères en Orégon, un 2007 de la vallée Willamette avait un nez similaire au Sequana mais en bouche beaucoup plus unidimensionnel! Un bon vin comme apéro, en mangeant ou pour finir une soirée! Faut dire que la soirée fut accompagnée de musique de buddha bar et beaucoup de musique arabe, grecque et russe! Une super combinaison pour faire la fête! Josée et Jean-Guy ont particulièrement apprécié leur soirée et nous ont fait voir et entendre leurs talents de chanteurs et danseurs!!!!!


Thursday, September 8, 2011

La Quinta! Golf, chaleur, bons amis et bons vins!


Monsieur Soleil nous attendait à l'aéroport de Palm Spring avec ses 115 degrés. Les amis des 2 Raisins, Elise, Josée et Jean-Guy étaient comblés de cette chaleur accueillante.

Les épiceries fines et les vins ont été achetés chez Jensen et les épiceries régulières ont été faites chez Ralph's. A l'arrivée à la maison c'est cocktail et piscine. Ensuite petit dodo pour moi.

Au souper, Jean-Guy nous a préparé tomates, mozarella buffala et basilic arrosés d'une vinaigrette balsamique de son cru. Cette entrée fut servie avec un filet mignon cuit à la perfection, patates douces, fèves vertes et champignons.

Pour accompagner le tout, nous avions choisi un pinot noir Hillblock Carter vineyard 2008 de l'Orégon. Un nez de fruits et de fermette. En bouche, les mêmes fruits rouges, la fermette mais aussi des notes boisées et d'épices. Une bonne intensité mais les tannins très souples. Un très bon partenaire pour le filet mignon.

Voici nos achats pour une partie de la semaine:

- Pinot Noir 2007 Beaux-frères Willamette, Orégon
- Pinot Noir 2008 Sequana, Samento Vineyard, Californie
- Une traite de Jean-Guy, une Cabernet Sauvignon, Special Selection 2008 de Caymus
- Cabernet Sauvignon Crossbarn 2007 de Paul Hobbs en Californie
- Chardonnay Lewis Sonoma 2009.

Les notes de dégustation à venir.

Aujourd'hui, Golf au Indian Spring avec Monsieur Soleil 111 degrés

Wednesday, August 10, 2011

Interview with Roberto and Sandra from Querce Bettina



Querce Bettina is now represented in Australia by Italian Wine Importers. As a promotional piece, they recently interviewed Roberto and Sandra from Querce Bettina to facilitate the promotion of the winery. The following is an extract of the interview.




Ciao Roberto and Sandra. Thank you for your time and congratulations on the awards and accolades that your wines are receiving.

You’re welcome. We are delighted with the recognition our wines are receiving. It reflects a lot of hard work and discipline in ensuring that the real character of the grapes is reflected in the wine.

How did you find Querce Bettina?

On one weekend trip from Lucca over 20 years ago we met Silvano, the owner of the land of Querce Bettina. Silvano did not have sufficient money to develop the vineyard so he decided to sell the land. With this beautiful land in front of us, the sense of deep culture and the wonderful Brunello story we decided to buy the land in the short space of two hours. In the late 1990’s our first vines were planted and today we are producing some absolutely beautiful wines (of course I am biased).

When was the vineyard planted?

We planted our grapes in the 1999 and now as they mature they are getting better year by year. We expect our vines will be at their best over the next ten years. In any case each vintage has its own characteristic depending on maturation from the weather conditions. Tasting the latest two Brunello vintages we can say that the 2006 Brunello is more concentrated whilst the 2007 Brunello is more elegant and drinkable but it’s early and both wines will mature greatly over the next ten years. The 2008 and 2009 vintages were judged at four stars, so the market will expect lower performance from these wines. Our opinion is that it depends on the age of the plants and the position of the vineyard. We are happy with the quality and organic analysis of these wines and so we expect they will be good quality wines. The vintage 2010 has all the substance to become better than 2006 but it is too early to say with any certainty. Some are saying that we need a five plus star rating to recognise years like 2010.


What sets your wines apart from others?


We have a strong belief that the quality of the grape is fundamental. We are blessed to have a Consorzia and DOCG regulations which provide the framework to make beautiful wines. Our prime attention is to produce healthy grapes and not to detract from that in making the wine. Our vineyard is perfectly located being 440 metres above sea level and south west of Montalcino. Facing south west allows the grapes to receive 14 hours of sunshine in summer and with the prevailing breezes this gives us a natural protection from mould. With quality grapes we minimize the artificial impact in the conversion to wine. We use minimal sulphur and copper and we avoid any process of pasteurization, filtration and clarification. We use hygienic processes and high quality oak barrels which have been toasted and aged.




Have your vintages changed over the years?

Of course they will change depending on the climate conditions leading up to the maturation of the grapes. But having said that we are very proud of all our vintages. 2004 was a special year for Querce Bettina with our Brunello rated 95 points. 2006 and 2007 will also be great years for our wines. In 2012 we will release our 2007 Brunello and a special Riserva from 2006.


We quite like the Rosso you produce and you seem to be receiving great comments on this wine?


The Rosso di Montalcino has always been considered by the market as a second choice after Brunello. But for Querce this is not so. Our Rosso wines have the same quality grapes as the Brunello. The Querce Bettina Rosso di Montalcino has the same treatment as the Brunello with the only changes being the period of ageing in the oak. For the Brunello the wine matures over 36 months in large barrels of 2200 litres of Slovenian oak and for the Rosso we mature it for two years in 500 litre barrels of French oak coming from the region of Allier. The French Oak gives us a different tasting characteristic from the Slovenian oak. The DOCG requirement for Rosso is that it must remain in the bottle for at least 12 months after bottling whilst the Brunello is 24 months.

We release our Rosso’s much later than other producers as we consider it to be a wonderful maturing wine. That is why today we are selling our 2006 and 2007 Rosso wines whilst other producers have already distributed these vintages. The maturing Rosso has all the attributes of becoming a “Brunellino”.


When will we see you both in Australia?


Soon hopefully. We now have three grandchildren with another one on the way and maybe one of them will become the next head at Querce Bettina one day. We feel blessed to be able to produce this wonderful wine and thank God for giving us a second life. To all our Australian friends we say thank you for listening to our story and sharing our wine. We also look forward to welcoming you at the Querce Bettina estate one day.

Ciao Roberto e Sandra.

Sunday, August 7, 2011

Open Veronic Dicaire

J'ai eu l'opportunité de participer à la première édition du Open Véronic Dicaire au profit de la Cité collégiale (102,000 $ recueillis) qui s'est déroulé le vendredi 5 août. J'ai reçu une invitation de mon ami Lucien pour faire parti de son quatuor avec Pierre et Tom. Le tournoi se déroulait au club de golf Outaouais à Rockland.


Dès la sortie de la voiture, je pouvais voir que ce tournoi serait assez spécial. Pas de surprise parce que l'événement était organisé par mes bons amis Rachel et Rhéal! Une musique classique nous accueillait et nous attirait au pavillon de golf, où sur la terrasse, des bénévoles, tous vêtus du chandail vert à l'effigie du tournoi, nous offraient jus et fruits.

Le tournoi s'est très bien déroulé, sous un ciel bleu, un soleil ardent et un beau 30 celcius! A chaque trou, nous avions une surprise...un cadeau ou un produit à déguster! Dans notre cas, nous avons commencer notre tournoi avec des bouchées préparées par le traiteur François. Canard fumé sur biscotte, un potage vert...j'oubli les saveurs mais je me souviens du bon goût frais et légèrement crémeux. Deux autres bouchées au foie gras et dattes nous étaient offert! Moi, j'ai gouté à tout! Quelle façon de commencer un tournoi! Par la suite nous avons eu la visite de Véronic, avec qui nous avons pris une photo. Par la suite nous nous sommes mesurés à des archés de grand talent sur un par 3! Nul besoin de vous dire qu'ils nous ont planté!!!!!

Par la suite, la fromagerie St-Albert nous offrait vin et fromages, puis le trou suivant, une fondue au chocolat! Wow! C'était bon en .....Ensuite la Binerie de Plantagenet nous faisait déguster Michoui et Bines....mium! mium! et pas de Prout! Prout!

Ensuite la Résidence de la Cité nous offrait du Pop Corn! Puis de la bière, puis nous avons eu droit à un peu de crème glacée avec petits fruits frais! Après tous cela, on se demandait comment on allait prendre un repas au Casino.

Au golf, Lucien que j'ai surnommé le Petit Gorille, a été à la hauteur de sa réputation avec des drives de 250 verges minimum à tout coup! Les 3 autres joueurs ont fait des contributions honorables au pointage de 65! Nous étions très fiers de notre travail d'équipe. Ce fut une partie très plaisante, en très bonne compagnie!

Vers 15h30, après le golf, nous avons pris le chemin du Casino du Lac Leamy, où nous avions rendez-vous pour un cocktail! Avec les conjointes et les amies, nous nous installons à table vers 19h00. A peine assis que nous visionnons sur les grands écrans l'histoire de Véronic. En voici le lien pour votre plaisir auditif et visuel! Cliquez sur la photo.

Passons au repas, délicieux! Une gazpacho avec mangues et crevettes nordiques suivi de canneloni au canard, mousse au pois vert, le tout nappé d'une réduction au cidre de glace. Le repas principal fut un succulent filet de boeuf avec dauphinoise et bouquet de légumes. Comme dessert, un pannacotta aux pêches de l'Ontario avec un croustillant d'amande. Comme vin...passons! Je ne m'en souviens plus....En espérant que Les 2 raisins pourront proposer un complément plus gouteux l'an prochain.!


Le repas suivi d'une prestation de Véronic d'une trentaine de minutes! Nous avons eu droit aux voix de Ginette Reno, Veronique Samsom, Diane Tell, Tina Turner, Lady Gaga, Dalida, quelques autres et en finale...Céline! Quelle voix cette Véronic! Absolument incroyable!

Un grand merci à mon ami Lucien pour une superbe invitation! A une belle journée de golf et une soirée exceptionelle!

Luc


Tuesday, July 5, 2011

Marché Jean Talon


Lors de mon récent voyage à Montréal où j'ai pu apprécier en autre le spectacle Totem du Cirque du Soleil et un bon souper au Steak Frites, ma plus belle découverte fut le Marché Jean Talon. Pour quelqu'un dont la nourriture est un gage de plaisir, je fus comblé à souhait! En plus des magnifiques étalages de fruits et légumes, nous avons découvert pâtisseries, boucheries, fromageries, sauciciers, épices, huiles, vinaigres, produits locaux et importés...De tout pour tous!


La pluspart des maraichers offrent une sélection de leur produit en dégustation. Je me présente devant un étalage de cocombres libanais, au dessus de l'étalage, à la hauteur de mes yeux, une énorme assiette bondée de tranches de cocombres libanais. Il est presque midi et j'ai faim. Je me laisse donc tenter! J'en prends une tranche, je la mets dans ma bouche et je savoure ce légume salé à point! Oh Mon dieu que je lance à haute voix! Wow des cocombres avec du sel....Ah que c'est bon! J'ai du mangé l'équivalent de 3 ou 4 cocombres pendant que je choississais ceux qui allaient revenir avec moi!


Allez-y Ca vaut vraiment la peine!

Luc

Sunday, July 3, 2011

Première commande privée

Nous sommes très heureux d'avoir fait notre première commande privée en compagnie de Nancy de la SAQ! Elle nous a donner toutes les infromations requises pour bien gérer nos commandes privées et pour travailler à l'intérieure de la réglementation et de la loi sur la vente d'alcool au Québec! Nancy a été très gentille, très professionnelle et nous a offert conseils et directions.

Nous avons aussi visité brièvement l'entrepôt des commandes privées. C'est immense! C'est en fait difficile à croire qu'il y a tant de gens qui font des commandes privées!

Nous avons commandé 34 caisses de vin de Querce Bettina: les rosso di Montalcino 2006, 2007 et 2008. Le 2006 sera le premier vin que nous vendrons en commande privée. Les autres millésimes sont pour le moment des échantillons pour la promotion et pour nos événements. Notre cargaison sera prête pour la vente probablement en octobre!

Monday, June 27, 2011

Yogourts


Je ne suis pas une grande amatrice des produits « allégés ». A part la mayonnaise que j’aime trop et que je prends « légère » étant donné que même la légère contient un nombre impressionnant de calories, la plupart du temps, ce sont des produits « entiers » qui se retrouvent dans mon frigo.

Il m’arrive tout de même d’essayer des produits à l’occasion. Jusqu’à présent, aucun succès avec des produits « sans gras », tant à cause de leur texture que de leur goût. J’ai cependant fait deux découvertes récemment. Peut-être sont-ils sur le marché depuis un moment, mais je viens seulement de découvrir deux yogourts « sans gras » qu’à l’aveugle, j’aurai été incapable de reconnaître comme tel.

Le premier est le yogourt grec de marque Liberté. Je garde une certaine nostalgie pour le yogourt grec. En 1983, lors d’un voyage « sac à dos » en Grèce, ma copine Evelyne et moi déjeunions au yogourt et au miel grecs. Ce n’est que des années plus tard, que j’ai réalisé que le dit yogourt devait contenir au moins 10% de matières grasses. Pas étonnant qu’il était bon.

Pour en revenir au yogourt grec Liberté, j’ai encore de la misère à croire qu’il est sans gras. Épais et onctueux, il pourrait remplacer avantageusement la mayonnaise dans les trempettes et le mascarpone dans les desserts. On s’entend, ce ne serait pas la même chose et je ne ferais pas du tiramisu avec ce yogourt, mais il est vraiment étonnant.

Dans le même genre, j’ai aussi découvert le yogourt grec de la compagnie Skoridakis Goat Farm, de St-Eugene en Ontario. Encore un yogourt sans gras, fait à partir de lait de vache et de chèvre. Pour ceux et celles qui craignent le goût de la chèvre, je vous rassure tout de suite. Parce que tout yogourt a un certain goût aigre et que c’est mélangé avec du lait de vache, on ne le sent pas vraiment. Encore une fois, à l’aveugle, je vous mets au défi de dire qu’il y a du lait de chèvre dans ce produit. Et encore une fois, le produit est riche et onctueux.


Je n’ai vu ces produits offerts que « nature », mais avec une petite cuillère de confiture ou de sirop d’érable, on régale.

(On me dit que Liberté offre le parfum « Vanille » et que le Choix de Président a maintenant aussi son yogourt grec, mais je ne leur ai pas encore goûté.)

France

Thursday, June 23, 2011

Le Rosso di Montalcino 2007 de la Casanova de Neri

A l'occasion de la fête des pères, nous avons consommé en apéro une quantité industrielle de vin rosé! Mais pour accompagner les filets mignons, j'avais choisi un Rosso di Montalcino 2007 de Casanova de Neri. Nous étions 14 à table, j'ai donc choisi un Rosso au lieu d'un brunello.

Je pense que le Sangiovese a un nez particulier que l'on retrouve de facon générale dans les vins de Montalcino. Chez le brunello, le nez est plus rafiné et plus complexe mais le rosso démontre les mêmes qualités mais de facon moins intensive!

Le nez du rosso que nous avons consomé avait la combinaison de fruit rouge, d'épices et de cuir. En bouche, les tannins étaient très souples, enrobait bien la bouche. La bouche suivait bien le nez. La finale était poivrée.

Somme toute, pour moi ce vin était une bonne combinaison avec le boeuf. Je pense que certains l'ont probablement trouvé un peu costaux! Je me demande si leur appréciation du vin n'a pas été influencé par l'assaisonnement du boucher de Panzano que j'ai utilisé généreusement pour enrober les pièces de viandes!

Luc

Friday, June 10, 2011

Play en bonne compagnie!


Deux amis banquiers, de passage à Ottawa pour une conférence, cherchaient un bon endroit pour souper. Je leur ai suggéré Play, le petit frère de Beckta!

Je les ai retrouvés vers 18h00, attablés au comptoir du bar, lisant attentivement le menu!

Notre premier ordre du jour, le choix d’un vin : Lucien nous a choisi le meilleur vin de la soirée. Un cabernet sauvignon, Bommarito 2007 de Napa. Un beau nez de fruits, une belle rondeur en bouche dès la première gorgée. Play offre un menu composé d’entrées seulement et l’idée est de partager les plats avec les convives à votre table. Alors nous avons décidé de partager tous les plats que nous commanderons. Avec l’aide de notre charmante conseillère, nous avons choisi comme premier plat, une assiette de charcuteries (proscuitto, andouille, pâté et rillette de porc), chacun offert avec une compote savoureuse.

Une petite devinette pour vous : le nom de notre serveuse est basé sur le nom du personnage qui a tué JR dans la série Dallas. Quelle est son nom?

Une fois les charcuteries englouties, nous avons commandé les trois plats suivants : Le tartare de bœuf, les champignons sur toast et les gnocchis. Pour moi le plus savoureux plat était les gnocchis. Ils étaient servis avec asperges, champignons, le tout enrobé d’une huile au miel et truffes. Les gnocchis étaient légers et fondaient en bouche. Le tartare et les champignons sur toast nous ont aussi ravis. Le vin se mariait super bien avec nos plats mais très vite la bouteille était vide.

Comme deuxième bouteille, la meurtrière de JR, nous a fait gouter un Cabernet Franc 2007 de Rosehall Run en Ontario. Le nez exceptionnel me rappelait les fruits des champs et la cassonade mais en bouche il n’y avait presque rien, aucune structure, beaucoup trop léger pour accompagner le bœuf que nous attendions. Nous avons donc essayé un autre vin, un merlot Velvet Devil 2009 de l’état de Washington. Ce dernier avait un nez de fruits cuits, compotes, genre prune avec des éléments d’épices. En bouche, un peu tannique! C’était correct en mangeant mais je ne vous dirais pas de courir en acheter!

Les derniers plats commandés furent le flétan servi sur un coulis de cresson avec du bok choy et des fèves noires, ainsi qu’un steak frites mariné au soya. Le flétan était bon mais un peu sec, par contre le mélange des saveurs en faisait un plat savoureux. Le steak servi très saignant était tendre et très gouteux. Nous nous sommes battus pour les frites et l’aïoli!

Après toute cette nourriture, nous avons quand même opté pour une finale sucrée, accompagnée de café et thé. Pour ma part, j’ai pris le gâteau à l’orange recouvert d’une délicieuse meringue. Un excellent choix partagé par Pierre, l’un des banquiers. Lucien a pour sa part choisi la crème brulée à la lavande qu’il a fort bien apprécié.

Un super bon repas en excellente compagnie! Merci Lucien et Pierre!

Luc

www.playfood.ca

Murray’s Market Charcuterie


Après cinq ans d’absence, voici maintenant un an que je suis revenue à Ottawa. La scène gastronomique a définitivement pris du mieux. Entre autres, j’ai découvert avec plaisir « Serious Cheese » www.seriouscheese.com sur la rue Bank dans Old Ottawa South, un petit commerce, comme son nom le dit, où on vend du fromage. On y trouvait depuis quelques semaines d’excellents Edels de Cléron, un fromage de Franche Comté, région de France d’où est originaire mon père. Ce fut donc une grande déception d’apprendre qu’ils quittaient le quartier pour un plus grand local à Kanata où ils déménagent avec Grace (magasin d’articles de cuisine et de certains produits alimentaires, dont les excellentes épices de Philippe de Vienne). Je suis ravie pour les gens de Kanata mais je suis très déçue étant donné que je risque plus souvent d’aller faire provision d’épices au marché Jean-Talon à Montréal qu’à Kanata! Et au moins, il y a maintenant d’autres très bonnes échoppes de fromages à Ottawa.

Je trouvais tout de même qu’il manquait encore à Ottawa un commerce où il est possible de se procurer de la charcuterie de qualité. J’ai maintenant trouvé. Le restaurant le Murray Street (où je n’y ai pas encore mangé – mais cela ne devrait pas tarder) a fait un petit sur la rue Dalhousie, Le Murray’s market Charcuterie. www.murraysmarket.ca Il s’agit d’une combinaison des comptoirs à charcuteries (préparée par les cuisiniers du Murray), fromages et viandes fraîches doublé d’un petit comptoir-resto. Tous les produits vendus viennent du Canada, et plusieurs de producteurs locaux. On y vend également certains légumes en petites quantités (qui seraient les mêmes que ceux utilisés au restaurant) et certains produits transformés. La qualité des légumes semblait y être mais c’était très cher. (Et vraiment, avec le marché By à côté, je ne vois pas pourquoi on y ferait ses provisions.)

J’y suis allée avec Luc pour dîner un samedi en mai. On commande au comptoir et il y a quelques tables avec des bancs et des comptoirs (fort jolis, fabriqués à partir de troncs d’arbres le long des murs) où on peut également s’installer. Le design a été « songé », mi-rustique, mi branché. Il règne une certaine unité dans le concept mais l’ambiance semble encore se chercher: cafétéria, boutique alimentaire, resto-bar, on ne sait pas encore trop.

La plupart des plats offerts sont composés à partir de viandes et de fromages, offerts sur place. Végétariens et estomacs fragiles s’abstenir. Nous avons partagé deux plats : un effiloché de chevreuil dans une sauce du genre BBQ, en plus raffinée et en plus goûteuse. Il ne faut pas avoir peur de se salir mais nous avons beaucoup aimé. L’autre plat était un sandwich, du type sous-marin préparé avec différentes charcuteries lesquelles étaient fraîches et délicieuses. En accompagnement, nous avions pris les spatzes (apprêtés comme des macaronis au fromage– plutôt communs) et de la salade de chou.

Je suis une grande amatrice de salade de chou. Une grande déception m’attendait. La salade de chou comprenait d’autres légumes dont le céleri rave (un autre de mes grands favoris). Fade, amère, sans sauce pour relever et atténuer le tout. Le gérant venant nous desservir nous demande si nous avions bien mangé. Nous répondons que oui mais nous notons le manque de goût de la salade de chou. Quelques minutes plus tard, il revient, nous dit que nous avons entièrement raison, qu’ils avaient retiré du comptoir le reste de la salade et qu’ils étaient en train d’en refaire une autre avec leur recette précédente qui avait eu du succès, et que si nous voulions attendre, nous en aurions un contenant tout frais pour emporter avec nous. Quelques minutes plus tard, un contenant apparaît sur la table que nous nous empressons d’ouvrir et de manger avec plaisir. Une salade où l’amertume des légumes est conjuguée avec la douceur de la pomme et de la vinaigrette crémeuse. Vraiment une très bonne salade de chou. Et un A pour l’écoute des clients!

Finalement, leur « fricking good coffee » était en effet « fricking good ».

Un endroit qui n’a pas vraiment de semblable à Ottawa. J’y reviendrai sans doute, ne serait-ce que pour les charcuteries. La localisation n’a jamais porté chance à leurs prédécesseurs. Souhaitons-leur bonne chance.


France

Monday, May 23, 2011

Rabbit Hill Inn


Je suis allé en compagnie de quelques membres de ma famille au Rabbit Hill Inn au Vermont lors du long weekend de mai. Un établissement vieux de plus de 200 ans qui a été rénové à plusieurs reprises pour le maintenir dans un était parfait. A notre arrivée, nous avons été reçus avec beaucoup d'amabilité par la gérante de l'établissement. Elle nous a fait faire un petit tour du Inn en nous présentant nos chambres. Une fois installés, nous sommes retournés à la salle de séjour pour prendre le thé avec d'excellentes bouchées sucrées fait maison. Elle étaient fines en bouche et d'une extrême fraicheur. Faut dire qu'à toutes les fois que je passais près de la table de service, je me laissais tenter par une nouvelle série de mignardises. Une sélection impressionnante de thé accompagnait les petites bouchées.

Nous avons souper dans leur salle à manger du Inn, cotée 4 diamants.

En amuse-bouche, nous avons eu une salade de truite fumée servie sur une salade de carottes.

En entrée, j'ai pris le turbot qui était un peu trop cuit mais qui se mariait bien avec les saveurs des légumes et des échalotes.

Pour accompagner notre premier plat nous avions choisi un Riesling 2007 de la maison Cellermaster d'Orégon. Un riesling demi-sec très savoureux, au nez un peu herbacé mais soutenu de fruit tropicaux.

Comme plats principaux, certains avaient pris la côte de boeuf, d'autres le filet de veau et pour ma part j'ai choisi la longe de caribou, servi avec une polenta, de l'ail des bois et des têtes de violons. Je dois dire que tous ont adoré leur plat principal.

Pour accompagner les plats principaux, nous avons choisi un Chappellet Mountain Cuvée 2007. Un vin dont le nez était un peu discret mais dont les saveurs de prunes et de fruit rouge étaient prédominant. Le vin enrobait bien la bouche et les tanins était très souple. Une belle longueur. Une bonne combinaison pour nos viandes.

Ensuite nous avons eu droit à un pré-dessert de yogourt grec glacé au chocolat servi avec une petite bouchée de brownie.

Chacun a bien apprécié son dessert que nous avions décidé d'accompagné d'un Moscato d'asti de la maison Michele Chiarlo Nivole. Un mousseux tout en légèreté dont les saveurs de fruits tropicaux enrobaient bien nos papilles gustatives. Du vrai bonbon!

Un truffe au chocolat noir terminait notre bon souper!

Le service était remarquable et très discret!

Les propriétaires Leslie et Brian ont été d'une grande gentillesse toujours à voir aux bien-être de leurs invités.Un très beau séjour au Rabbit Hill Inn.

www.rabbithillinn.com