Monday, June 27, 2011

Yogourts


Je ne suis pas une grande amatrice des produits « allégés ». A part la mayonnaise que j’aime trop et que je prends « légère » étant donné que même la légère contient un nombre impressionnant de calories, la plupart du temps, ce sont des produits « entiers » qui se retrouvent dans mon frigo.

Il m’arrive tout de même d’essayer des produits à l’occasion. Jusqu’à présent, aucun succès avec des produits « sans gras », tant à cause de leur texture que de leur goût. J’ai cependant fait deux découvertes récemment. Peut-être sont-ils sur le marché depuis un moment, mais je viens seulement de découvrir deux yogourts « sans gras » qu’à l’aveugle, j’aurai été incapable de reconnaître comme tel.

Le premier est le yogourt grec de marque Liberté. Je garde une certaine nostalgie pour le yogourt grec. En 1983, lors d’un voyage « sac à dos » en Grèce, ma copine Evelyne et moi déjeunions au yogourt et au miel grecs. Ce n’est que des années plus tard, que j’ai réalisé que le dit yogourt devait contenir au moins 10% de matières grasses. Pas étonnant qu’il était bon.

Pour en revenir au yogourt grec Liberté, j’ai encore de la misère à croire qu’il est sans gras. Épais et onctueux, il pourrait remplacer avantageusement la mayonnaise dans les trempettes et le mascarpone dans les desserts. On s’entend, ce ne serait pas la même chose et je ne ferais pas du tiramisu avec ce yogourt, mais il est vraiment étonnant.

Dans le même genre, j’ai aussi découvert le yogourt grec de la compagnie Skoridakis Goat Farm, de St-Eugene en Ontario. Encore un yogourt sans gras, fait à partir de lait de vache et de chèvre. Pour ceux et celles qui craignent le goût de la chèvre, je vous rassure tout de suite. Parce que tout yogourt a un certain goût aigre et que c’est mélangé avec du lait de vache, on ne le sent pas vraiment. Encore une fois, à l’aveugle, je vous mets au défi de dire qu’il y a du lait de chèvre dans ce produit. Et encore une fois, le produit est riche et onctueux.


Je n’ai vu ces produits offerts que « nature », mais avec une petite cuillère de confiture ou de sirop d’érable, on régale.

(On me dit que Liberté offre le parfum « Vanille » et que le Choix de Président a maintenant aussi son yogourt grec, mais je ne leur ai pas encore goûté.)

France

Thursday, June 23, 2011

Le Rosso di Montalcino 2007 de la Casanova de Neri

A l'occasion de la fête des pères, nous avons consommé en apéro une quantité industrielle de vin rosé! Mais pour accompagner les filets mignons, j'avais choisi un Rosso di Montalcino 2007 de Casanova de Neri. Nous étions 14 à table, j'ai donc choisi un Rosso au lieu d'un brunello.

Je pense que le Sangiovese a un nez particulier que l'on retrouve de facon générale dans les vins de Montalcino. Chez le brunello, le nez est plus rafiné et plus complexe mais le rosso démontre les mêmes qualités mais de facon moins intensive!

Le nez du rosso que nous avons consomé avait la combinaison de fruit rouge, d'épices et de cuir. En bouche, les tannins étaient très souples, enrobait bien la bouche. La bouche suivait bien le nez. La finale était poivrée.

Somme toute, pour moi ce vin était une bonne combinaison avec le boeuf. Je pense que certains l'ont probablement trouvé un peu costaux! Je me demande si leur appréciation du vin n'a pas été influencé par l'assaisonnement du boucher de Panzano que j'ai utilisé généreusement pour enrober les pièces de viandes!

Luc

Friday, June 10, 2011

Play en bonne compagnie!


Deux amis banquiers, de passage à Ottawa pour une conférence, cherchaient un bon endroit pour souper. Je leur ai suggéré Play, le petit frère de Beckta!

Je les ai retrouvés vers 18h00, attablés au comptoir du bar, lisant attentivement le menu!

Notre premier ordre du jour, le choix d’un vin : Lucien nous a choisi le meilleur vin de la soirée. Un cabernet sauvignon, Bommarito 2007 de Napa. Un beau nez de fruits, une belle rondeur en bouche dès la première gorgée. Play offre un menu composé d’entrées seulement et l’idée est de partager les plats avec les convives à votre table. Alors nous avons décidé de partager tous les plats que nous commanderons. Avec l’aide de notre charmante conseillère, nous avons choisi comme premier plat, une assiette de charcuteries (proscuitto, andouille, pâté et rillette de porc), chacun offert avec une compote savoureuse.

Une petite devinette pour vous : le nom de notre serveuse est basé sur le nom du personnage qui a tué JR dans la série Dallas. Quelle est son nom?

Une fois les charcuteries englouties, nous avons commandé les trois plats suivants : Le tartare de bœuf, les champignons sur toast et les gnocchis. Pour moi le plus savoureux plat était les gnocchis. Ils étaient servis avec asperges, champignons, le tout enrobé d’une huile au miel et truffes. Les gnocchis étaient légers et fondaient en bouche. Le tartare et les champignons sur toast nous ont aussi ravis. Le vin se mariait super bien avec nos plats mais très vite la bouteille était vide.

Comme deuxième bouteille, la meurtrière de JR, nous a fait gouter un Cabernet Franc 2007 de Rosehall Run en Ontario. Le nez exceptionnel me rappelait les fruits des champs et la cassonade mais en bouche il n’y avait presque rien, aucune structure, beaucoup trop léger pour accompagner le bœuf que nous attendions. Nous avons donc essayé un autre vin, un merlot Velvet Devil 2009 de l’état de Washington. Ce dernier avait un nez de fruits cuits, compotes, genre prune avec des éléments d’épices. En bouche, un peu tannique! C’était correct en mangeant mais je ne vous dirais pas de courir en acheter!

Les derniers plats commandés furent le flétan servi sur un coulis de cresson avec du bok choy et des fèves noires, ainsi qu’un steak frites mariné au soya. Le flétan était bon mais un peu sec, par contre le mélange des saveurs en faisait un plat savoureux. Le steak servi très saignant était tendre et très gouteux. Nous nous sommes battus pour les frites et l’aïoli!

Après toute cette nourriture, nous avons quand même opté pour une finale sucrée, accompagnée de café et thé. Pour ma part, j’ai pris le gâteau à l’orange recouvert d’une délicieuse meringue. Un excellent choix partagé par Pierre, l’un des banquiers. Lucien a pour sa part choisi la crème brulée à la lavande qu’il a fort bien apprécié.

Un super bon repas en excellente compagnie! Merci Lucien et Pierre!

Luc

www.playfood.ca

Murray’s Market Charcuterie


Après cinq ans d’absence, voici maintenant un an que je suis revenue à Ottawa. La scène gastronomique a définitivement pris du mieux. Entre autres, j’ai découvert avec plaisir « Serious Cheese » www.seriouscheese.com sur la rue Bank dans Old Ottawa South, un petit commerce, comme son nom le dit, où on vend du fromage. On y trouvait depuis quelques semaines d’excellents Edels de Cléron, un fromage de Franche Comté, région de France d’où est originaire mon père. Ce fut donc une grande déception d’apprendre qu’ils quittaient le quartier pour un plus grand local à Kanata où ils déménagent avec Grace (magasin d’articles de cuisine et de certains produits alimentaires, dont les excellentes épices de Philippe de Vienne). Je suis ravie pour les gens de Kanata mais je suis très déçue étant donné que je risque plus souvent d’aller faire provision d’épices au marché Jean-Talon à Montréal qu’à Kanata! Et au moins, il y a maintenant d’autres très bonnes échoppes de fromages à Ottawa.

Je trouvais tout de même qu’il manquait encore à Ottawa un commerce où il est possible de se procurer de la charcuterie de qualité. J’ai maintenant trouvé. Le restaurant le Murray Street (où je n’y ai pas encore mangé – mais cela ne devrait pas tarder) a fait un petit sur la rue Dalhousie, Le Murray’s market Charcuterie. www.murraysmarket.ca Il s’agit d’une combinaison des comptoirs à charcuteries (préparée par les cuisiniers du Murray), fromages et viandes fraîches doublé d’un petit comptoir-resto. Tous les produits vendus viennent du Canada, et plusieurs de producteurs locaux. On y vend également certains légumes en petites quantités (qui seraient les mêmes que ceux utilisés au restaurant) et certains produits transformés. La qualité des légumes semblait y être mais c’était très cher. (Et vraiment, avec le marché By à côté, je ne vois pas pourquoi on y ferait ses provisions.)

J’y suis allée avec Luc pour dîner un samedi en mai. On commande au comptoir et il y a quelques tables avec des bancs et des comptoirs (fort jolis, fabriqués à partir de troncs d’arbres le long des murs) où on peut également s’installer. Le design a été « songé », mi-rustique, mi branché. Il règne une certaine unité dans le concept mais l’ambiance semble encore se chercher: cafétéria, boutique alimentaire, resto-bar, on ne sait pas encore trop.

La plupart des plats offerts sont composés à partir de viandes et de fromages, offerts sur place. Végétariens et estomacs fragiles s’abstenir. Nous avons partagé deux plats : un effiloché de chevreuil dans une sauce du genre BBQ, en plus raffinée et en plus goûteuse. Il ne faut pas avoir peur de se salir mais nous avons beaucoup aimé. L’autre plat était un sandwich, du type sous-marin préparé avec différentes charcuteries lesquelles étaient fraîches et délicieuses. En accompagnement, nous avions pris les spatzes (apprêtés comme des macaronis au fromage– plutôt communs) et de la salade de chou.

Je suis une grande amatrice de salade de chou. Une grande déception m’attendait. La salade de chou comprenait d’autres légumes dont le céleri rave (un autre de mes grands favoris). Fade, amère, sans sauce pour relever et atténuer le tout. Le gérant venant nous desservir nous demande si nous avions bien mangé. Nous répondons que oui mais nous notons le manque de goût de la salade de chou. Quelques minutes plus tard, il revient, nous dit que nous avons entièrement raison, qu’ils avaient retiré du comptoir le reste de la salade et qu’ils étaient en train d’en refaire une autre avec leur recette précédente qui avait eu du succès, et que si nous voulions attendre, nous en aurions un contenant tout frais pour emporter avec nous. Quelques minutes plus tard, un contenant apparaît sur la table que nous nous empressons d’ouvrir et de manger avec plaisir. Une salade où l’amertume des légumes est conjuguée avec la douceur de la pomme et de la vinaigrette crémeuse. Vraiment une très bonne salade de chou. Et un A pour l’écoute des clients!

Finalement, leur « fricking good coffee » était en effet « fricking good ».

Un endroit qui n’a pas vraiment de semblable à Ottawa. J’y reviendrai sans doute, ne serait-ce que pour les charcuteries. La localisation n’a jamais porté chance à leurs prédécesseurs. Souhaitons-leur bonne chance.


France